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Les filtres beauté : Voici comment c’est devenu l’un des plus gros business du moment

19 juin 2019

Les app’ se font la guerre pour nous sortir les meilleurs filtres. Que ça soit sur Snapchat, Facetune ou encore Instagram, les filtres qui rendent beaux c’est devenu la base ! Comme ils font l’unanimité auprès des jeunes, les agences de pub ont encore trouvé le moyen de se faire du blé sur notre dos.

Avec quelques 400.000 filtres créés et utilisés plus de 15 milliards de fois dans le monde, vous imaginez bien que ce phénomène devient un marché qui rapporte un max de bifton. De plus en plus de marques développent donc leur propres filtres publicitaires et ça marche plutôt bien…

A quel prix ?

Selon certains designers, les prix des créations de filtres peuvent varier entre 3000 et 5000 euros pour démarrer et peuvent atteindre des chiffres de malade comme 40.000 € pour les filtres les plus compliqués à réaliser. Mais ce n’est pas tout, les marques doivent aussi payer pour diffuser ces animations qu’on se fout sur le visage, comme pour une publicité normale.

Les filtres peuvent engendrer un trouble de la personnalité appelé « dysmorphophobie ».

Les gens passent carrément sur la table d’opération !

Les chirurgiens esthétiques tirent la sonnette d’alarme face aux filtres que proposent ces applications. Pour embellir son physique avec des effets beauté (utilisés principalement par des meufs de télé-réalité) qui gomment les imperfections de la peau ou l’asymétrie du visage, les gens sont même prêts à donner un aspect irréel à leurs physiques.

Cela crée des attentes irréalistes pour les patients parce qu’ils essaient de ressembler à une version fantasmée d’eux-mêmes.

Dr Neelam Vashi, chirurgien américain

Quoi qu’il en soit, ces filtres parfois marrants, parfois relous et dangereux, connaissent un vrai succès, et toutes les occasions sont bonnes pour s’en foutre sur la tronche et remplir les poches d’un max de publicitaires.