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Plan Cœur : Bon ben comme prévu, la saison 3 de la série Netflix est claquée au sol

7 janvier 2022

Ce 1er janvier, Netflix a lâché les 6 épisodes de la saison 3 de la mini-série Plan Cœur. Avec cette nouveauté, la plateforme espérait sans doute frapper fort et faire plaisir au public pour qu’il démarre l’année en beauté. Malheureusement, comme on l’avait prédit, la saison 3 n’est vraiment pas dingue. AZAP vous explique pourquoi.

Petit rappel du pitch de base : Plan Cœur raconte l’histoire d’Elsa et de ses copines Émilie et Charlotte. Quand la première se fait larguer comme une merde les deux dernières décident de lui louer en cachette les services de Jules, un escort, pour lui redonner le goût de l’amour. Évidemment, s’ensuit un max de quiproquos et de situations cocasses qui ont fait le succès de la série.

Le rôle de Charlotte a été écrit sur mesure pour l’actrice Sabrina Ouazani qui n’a donc même pas dû passer de casting.

Le pire plan possible

À l’époque, avec la saison 2, la série n’était vraiment pas loin de l’échec mais là, cette saison 3 a porté le coup de grâce. Concrètement, les 3 premiers épisodes sont une longue torture de 75 minutes. La série tombe dans toutes les issues faciles et chaque minute est plus clichée que la précédente. On a droit à la dispute des cops qui s’embrouillent pour un mec et Charlotte et Elsa sont devenues des caricatures sur pattes. Il y a également un maximum de scènes malaisantes dont quasiment toutes celles impliquant Elsa devenue la hippie-bobo de service. La limite entre gênant et drôle a clairement été franchie.

Chaque épisode dure pourtant seulement une vingtaine de minutes.

Les blagues sont tellement lourdes qu’on dirait que le scénario a été écrit par le tonton gênant qu’on a croisé au repas de Noël. Si on esquisse un sourire ça ne dure vraiment pas longtemps car chaque scène « comique » est tirée en longueur de ouf ce qui lui fait perdre tout son charme. Malgré ses (seulement) 6 épisodes, cette saison paraît plus longue que l’intégrale de Game of Thrones. Dernier détail, glisser quelques passages se voulant éducatifs dans la série ne suffit malheureusement pas à la rendre cool.

C’est sur que là on espère vraiment que la première série qu’on matte ne définisse pas notre année.

Quelque chose à sauver ?

Seule Émilie sauve un peu le début de saison en étant fidèle à elle-même, sans pour autant empêcher les 3 premiers épisodes d’être bon à jeter. À partir de l’épisode 4, cependant, les choses deviennent plus fluides. Le niveau est relevé avec des thèmes forts comme l’avortement, le cancer et la stérilité qui sont traités avec justesse quoiqu’un peu trop simplifiés par moments et vite expédiés. Dommage d’avoir attendu la moitié de la saison avant de rendre l’intrigue un minimum intéressante. Quant au dernier épisode, le fil rouge en mode flash back est archi bancal. Verdict : avec quatre épisodes chiants sur six, la dernière saison ne brille clairement pas par sa réussite.

C’est vrai que c’est bien d’aborder ces sujets mais c’est encore mieux de prendre le temps de les traiter à leurs justes valeurs.
Le seum est bien présent.

En conclusion, heureusement que cette saison catastrophique est bien la dernière. Netflix l’avait annoncé il y a un bon bout de temps et n’est, par chance, pas revenu sur cette décision. Dommage qu’après un beau démarrage une des prods qui avait réussi à réconcilier le public et les séries françaises foire autant. AZAP vous tient au jus des prochaines sorties !