En mars, La Bonne Terre avait débarqué ni vu ni connu sur Netflix. C’est seulement début mai que la mini-série belgo-marocaine s’est finalement hissée dans le top 10. Alors, que vaut cette série dont la VO est en néerlandais ? AZAP vous balance pourquoi vous devez la mater de toute urgence.

Le show est centré sur Ismaël, un gars dont la famille tient une agence funéraire qui s’occupe de rapatrier les corps marocains vers leurs terres d’origine. Un commerce pas vraiment des plus fun mais nécessaire pour les familles qui tiennent à respecter la tradition musulmane. Seulement voilà, avec son pote JB, Ismaël est bien décidé à moderniser l’entreprise familiale et à se faire un max de thune au passage. Il se dit que ce serait un bon plan de proposer aux familles tiraillées entre distance et tradition d’enterrer leurs proches à Bruxelles dans de la terre marocaine…

Un ovni hilarant

On pensait avoir tout vu niveau série mais le show a réussi à nous surprendre avec un scénario vraiment original. Exit les airs de déjà vu. Le concept décalé fonctionne vraiment bien et on adore que la série aborde les traditions sans s’en moquer. Le show ne manque pourtant pas d’humour avec des perso hilarants comme JB, Rachid ou encore le couple de proprios.

Surprise, les dialogues en néerlandais caressent nos oreilles

Il est l’heure de ranger ses a priori de francophone car la VO est un plaisir auditif. Comme avec la série belge Undercover, si votre néerlandais est un peu rouillé, ça ne peut pas vous faire de mal. Pour ceux qui y sont vraiment allergiques, essayez quand même de vous forcer parce qu’il n’y avait pas eu de VF aussi claquée sur Netflix depuis celle d’Emily in Paris. Il y a aussi pas mal d’échanges qui se font en arabe et on a même droit à quelques passages en français. Les perso passent d’une langue à l’autre en despi. La série est donc complètement à l’image de Bx, notre capitale cosmopolite.

Een echt klompje !

Une vraie pépite ! Il faut aussi saluer la justesse avec laquelle sont abordés les conflits familiaux et la difficulté d’être face à un dilemme culturel. L’esthétique est impec, chaque début d’épisode est archi travaillé. On assiste à la mort brutale de quelqu’un, puis les minutes qui précèdent le décès sont rembobinées. On reconnait bien là la patte des séries belges, toujours crue avec une touche d’absurde et des personnages forts. La série ne passe pas par quatre chemins, on aime l’honnêteté avec laquelle elle dépeint Molenbeek et les quartiers Nord de Bruxelles, sans en faire des caisses ou en surfant sur les clichés.

Vous n’avez pas encore osé vous lancer dans cette série aux airs de Family Business (la weed en moins) ? Foncez les yeux fermés ! Netflix n’a malheureusement pas encore annoncé de saison 2 mais ça n’empêche pas de déjà kiffer la première volée d’épisodes qui se suffit à elle-même. Dans tous les cas, une suite ne serait pas de refus et s’il y a du nouveau, AZAP vous tient au jus !