C’est un court-métrage sur le viol conjugal qui replace Greg Guillotin au coeur du buzz. Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant vous devriez reconnaître son visage. Le comédien et youtuber était déjà dans la tourmente cet été suite à des caméras cachées fake sur sa chaine.

Le court-métrage de 3 minutes 13, réalisé par Florent Sabatier, Greg Guillotin et Marie Coustaury raconte l’histoire d’un couple. Depuis l’arrivée de leur enfant, leur vie sexuelle n’est plus aussi effrénée et Arnaud ne se gênera pas pour faire comprendre à sa femme que ça ne lui plait pas. Parfois de manière plutôt violente.

Qu’est-ce qui cloche ?

Le problème n’est ni le théme ni l’angle adopté, c’est l’écriture. Le court-métrage a été jugé par beaucoup comme « dramatisant ». Selon de nombreux internautes, l’utilisation du terme de viol conjugal n’est pas adaptée à ce qui est montré dans la vidéo.

Alors fallait-il montrer la violence de l’acte en lui-même ? Les éléments sont-ils trop explicites ? Pour certains, il n’y a pas de débat. Le film décrit un viol conjugal ou en tout cas, un non-consentement qui n’est pas pris en compte par le mari.

Mauvais timing ? 

Cette vidéo intervient dans un contexte assez particulier pour parler viol, harcèlement sexuel, consentement, etc. 

Le débat (et les conneries) avait été relancé suite à la publication d’un sondage/question de l’émission Lovin Fun en France : « Charlotte ne supporte pas que son mec lui fasse l’amour quand elle dort, vous trouvez ça normal ? » Suivi de la possibilité de voter OUI ou NON.

Les médias s’étaient alors enflammés, accusant l’émission du soir de FunRadio France de banaliser le viol conjugal. L’équipe de TPMP en avait même rajouter une légère couche (qui déclencha tout de même des centaines de plaintes au CSA… mais bon).

Presse et public pas d’accord 

Si le film avait été très bien reçu par la presse, la tendance générale des commentaires après diffusion sur Facebook est vachement négative ! Ce court-métrage a été récompensé par le prix du meilleur film étranger à la Rode Reel Film Competition. Il faut le reconnaître, sa réal’ est propre, c’est techniquement abouti … mais le public ne semble pas réceptif. Dommage.