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Bad Times At The El Royale : Le film qui déçoit de ouf
29 octobre 2018On est allé voir ce film cette semaine en espérant regarder un bon thriller mais finalement Bad Times At The El Royale sonne comme un Les huit salopards du pauvre. Un mauvais Tarantino. On est déçu car le casting et le synopsis du film nous laissaient espérer beaucoup mieux que ça.
Sept inconnus qui ont tous quelque chose de différent à cacher mais avec un point commun : leur séjour au El Royale. Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, cet hôtel assez glauque n’a pas l’air très net non plus. Tout ne va pas se passer comme prévu…
Ça sonne bien non ? Et bien on s’est encore fait avoir par la bande annonce. Un prêtre (Jeff Bridges), une chanteuse (Cynthia Erivo), un commercial (Jon Hamm), une hippie (Dakota Jonhson), un réceptionniste (Lewis Pullman) et deux personnages mystérieux interprétés par Chris Hemsworth et Cailee Spaeny (on vous spoil pas chez AZAP). Tous réunis au El Royale pour on ne sait quelle raison. Malgré tout ce beau monde, la sauce ne prend pas.
Le film prend déjà tellement de temps à démarrer que si on avait pas payer pour la séance on serait déjà parti depuis longtemps. Des présentations qui n’apportent même pas d’éléments importants pour la suite du film, des scènes interminables et des performances musicales un peu casse-tête de Cynthia Erivo. Le film dure 2H20min mais on aurait pu facilement lui enlever 45 minutes.
Le casting limite la casse
Quand la véritable action commence et que les secrets se révèlent, Chris Hemsworth nous sauve, comme il peut, d’un ennui qui se faisait de plus en plus grandissant. Même si Jeff Bridges et Dakota Jonhson livrent également de bonnes interprétations, c’est au niveau du scénario qu’il y a un creux. Ce qui nous empêche de pouvoir apprécier le film à fond. C’est sans doute voulu à certains moments, pour laisser planer un peu de mystère sur les personnages, mais au final ça n’a ni queue ni tête.
Le seul point positif au niveau de la psychologie des personnages est sans doute le personnage de Darlene Sweet, interprété par Cynthia Erivo. Son rôle est assez intéressant. Dans toute cette pagaille, elle arrive à voir la véritable nature des autres avec une justesse étonnante.
Après La Cabane Dans Les Bois, ce deuxième long-métrage de Drew Goddard est très décevant. Le scénariste de Seul Sur Mars nous a habitué à mieux mais se réjouira sûrement des 13M$ de recettes que son film a déjà engendrés. Espérons qu’il se rattrape lors de sa prochaine réalisation.
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