Après le succès de La Trève, la RTBF a remis le couvert avec Pandore, son nouveau thriller. Mais comment la minisérie de dix épisodes made in Belgium arrive-t-elle à séduire autant le public ? AZAP vous décortique le phénomène !

Pandore, c’est le récit une juge d’instruction badass qui enquête sur une affaire de viol, le tout sur fond de guéguerre politique à la sauce belge. Yoann Blanc est d’ailleurs à nouveau de la partie après La Trève… Serait-il la condition pour qu’une série belge perce ?

La recette magique

Le gros plus de la série est qu’elle aborde des thèmes forts de manière crue, sans être gore. Il est question, entre autres, de racisme, d’activisme et de viol. Ces sujets lourds sont tous traités avec justesse et franchise, Pandore ne prend pas de pincettes, va droit au but et rappelle aux spectateurs que la vie peut être dure et violente. Autre gros plus : les persos ne sont pas des clichés sur pattes comme c’est souvent le cas dans les séries politico-judiciaires.

Un scénario de qualité

Le scénario est vraiment incroyable, l’enquête est captivante et les acteurs de grande qualité n’y sont pas pour rien. Il n’y a pas de dramas inutiles, chaque scène existe pour une bonne raison. On peut dire que ça change des séries habituelles. Gros trigger warning tout de même : les premières minutes de la série sont très dures à supporter car elle s’ouvre avec une scène de viol collectif glaçante de réalisme. Cependant, la prod a su bien démontré qu’un viol ce n’est pas du sexe mais de la violence, tout est dans la nuance.

La pépite belge qui a su séduire par sa justesse n’a sûrement pas fini de briller ! Pour le moment, pas de saison 2 à l’horizon mais vu le succès, qui sait ce qui peut arriver. Avec des épisodes tournant autour des 300.000 téléspectateurs, la RTBF pourrait bien nous pondre une suite… En attendant, AZAP vous tient au jus de toute l’actu série !