Après avoir sorti le court métrage du même nom, Laylow nous offre enfin l’album L’Etrange Histoire de Mr.Anderson, dès maintenant disponible sur toutes les plateformes de streaming. Le man of the year 2020 grâce à son précédent album Trinity compte bien garder son titre une année de plus grâce à ce projet de ouf !

Pour une écoute totalement réussie de cet album, il est conseillé d’être oklm chez soi avec des écouteurs, et de se laisser emporter par la vibe en écoutant les sons DANS L’ORDRE…

Un album concept très personnel

L’Etrange Histoire de Mr.Anderson est un album concept, où Jey nous raconte l’évolution de sa relation avec son alter ego Mr.Anderson, duquel il tient son côté artistique. On assiste vraiment à la création de l’artiste Laylow que l’on connait aujourd’hui. On comprend ses problèmes familiaux, son rêve de vouloir percer, ses galères amoureuses, et ce côté artistique, autrefois rejeté, qui prend de plus en plus de place dans la vie du jeune Jey…

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Des collabs dignes d’un rassemblement Avengers

Hamza, Damso, Nekfeu, Alpha Wann et Wit. What else ? Une équipe de ouf qui sans surprise a lâché masterclass sur masterclass. Surtout le morceau Window Shopper (belle ref à 50cent) séparé en deux parties, en feat avec le SauceGod, des prods au flows des deux artistes, on se régale. On notera aussi la présence d’artistes anglophones, avec le britannique Slowthai et l’américaine Foushée, qui se fondent au final comme il faut dans l’univers du projet. Le niveau des prods et du mix est ouf. Dioscures (Trinity), Easy-Dew (Durag de Isha), Ponko, Prinzly (God Bless de Hamza x Damso) et les 16 autres producteurs présents sur le projet se sont surpassés. Tout est réuni pour nous plonger à fond dans l’histoire et ils ont réussi à garder une ambiance homogène tout le long du projet.

Quelle expérience. Laylow vient encore une fois de mettre une grosse claque au rapgame. L’Etrange Histoire de Mr.Anderson va certainement inspirer plein de gens, qui se trouvent peut-être dans la même situation que lui à l’époque et qui s’identifient facilement aux galères qu’il a vécues. Un projet artistiquement parfait, on ne peut que remercier Jey pour les travaux. On le retrouvera sans doute bientôt avec Digitalova II et d’ici-là, AZAP vous tiens au jus!