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Winx : C’est le bordel, l’adaptation de Netflix n’a plus rien à voir avec la série de notre enfance

25 janvier 2021

Le 10 décembre dernier, Netflix annonçait sur ses réseaux l’arrivée de l’adaptation du dessin animé Winx. Cette nouvelle version a tout de suite semblé déjà bien loin de l’univers féérique d’origine. Certains fans avaient même directement gueulé en voyant qu’il n’y avait pas d’ailes dans la série. Y a-t-il quand même des points communs avec la prod originale ? Faudrait-il virer le nom « Winx » du titre de la série ? AZAP fait le point.

La version 2.0 des Winx suit « vite fait » le scénario de l’originale. Bloom, une fée qui pensait être une ado lambda, atterri dans une école de magie pour apprendre à maitriser ses pouvoirs. Arrivée sur place, elle fait la connaissance de ses camarades de chambre, qui deviendront vite ses potes. Bloom rencontre aussi Sky, le beau gosse de l’école… Vous l’aurez compris, ce sont donc l’amitié et l’amour qui restent bien les thèmes centraux de l’adaptation. Cependant, on note peu d’autres points communs avec le dessin animé.

Il faut bien avouer que, mis à part les grandes lignes, l’adaptation n’a pas grand chose du dessin animé.

Comment Netflix a bousillé notre enfance en deux-deux

Pour tous ceux qui espéraient un retour en enfance, vous allez devoir sortir les mouchoirs. L’ambiance de cette nouvelle version est plus dark que féérique. Il y a plusieurs plans où des étudiants sont aperçus un petch à la main et où les fées sont bien pétées. L’alcool et la drogue ont remplacé les paillettes et les ailes. Netflix a, sans aucun doute, voulu casser l’image enfantine du dessin animé car, dans cette version, les ados découvrent aussi la sexualité. Voir une fée faire sa meilleure soufflette à son plan cul, cela fait mal aux souvenirs.

Il n’y a pas que de la poudre de fée à Alféa.

Ces trucs chelous qu’on n’a pas pu s’empêcher de relever

Pour commencer, on remarque une référence à Harry Potter dans le premier épisode… C’est plutôt gênant et ça sort vraiment de nulle part. Parlons aussi de cette tentative de rendre la série « déconstruite » avec des dialogues WTF du style « Ne m’aidez pas, c’est une réaction dictée par le patriarcat » ou encore « Désolé pour le mansplaining, mais n’y va pas toute seule. » Qui dit ça ? Par peur du bad buzz, la plateforme en a sans doute trop fait. Les personnages sont des warnings sur patte, ce qui enlève de la crédibilité à la série. Netflix semble donc un peu maladroit dans sa manière de montrer son engagement dans les combats de notre époque.

Oui, parce que le mot mansplaining est mal utilisé en plus.
C’est vrai qu’il faut saluer l’effort de diversification du casting.

Mis à part ces quelques moments chelous, la série est globalement une réussite. Elle est rythmée, il y a de l’action et c’est une vraie adaptation. Sa place dans le top 10 de Netflix en Belgique n’est donc pas volée. La saison 2 n’a pas été annoncée pour le moment. Mais comme la première se termine sur un cliffhanger de qualité et que le succès est au rendez-vous, le géant du streaming balancera sans aucun doute une suite très prochainement. AZAP vous tiens au jus !