séries

Orange Is The New Black : Pourquoi la série n’aurait pas pu mieux se finir ?

13 août 2019

Sortez les mouchoirs, Orange Is The New Black, c’est fini pour de bon. Après sept saisons, certaines excellentes et d’autres moins bonnes, nous avons dû dire bye bye aux détenues de la prison de Litchfield. Malgré une saison 6 foirée et décevante, la saison 7 a su faire kiffer les fans.

AZAP vous explique pourquoi cette dernière saison est une petite pépite, qui est d’ailleurs à retrouver sur Netflix depuis le 26 juillet. (ATTENTION SPOILER)

1. Engagée et sociale

Ce qui marque la saison 7 c’est son ton très honnête et son regard porté sur les États-Unis d’aujourd’hui. On suit les périples inhumains de Blanca et Maritza, détenues dans des centres de rétentions administratives aux USA, dans l’attente incertaine d’être renvoyées dans leurs pays. Cette septième saison d’OITNB s’impose encore plus comme une critique sociale et tente de refléter la dure réalité qu’on laisse parfois de côté dans d’autres productions hollywoodiennes. On applaudit.

Le centre de rétentions administratives pour étrangères où Maritza et Blanca attendent leur verdict.

2. Touchante et juste

Faites gaffe, vous allez chialer. Cette saison est particulièrement chargée en émotions. Vos détenues préférées vont vivre de sacrées aventures humaines et vous n’en ressortirez pas sans une petite larmichette. Entre Nicky qui craque parce que Red perd la tête, Lorna qui refuse d’admettre que son nouveau-né est décédé et Pennsatucky qui désespère parce qu’elle est dyslexique, bonne chance si vous êtes sensibles. La série parvient à traiter de thèmes actuels, tabous et souvent difficiles avec beaucoup de justesse.

Les extraits post-génériques des actrices qui disent au revoir à leurs fans finiront probablement de vous achever. Snif.

3. Satisfaisante

Et oui : on a eu peur avec la saison 6 d’OITNB qui était plutôt décevante, plate et disons-le, nulle. La saison 7 ne nous a pas déçue et finit en beauté ce qu’elle a construit avec tous ses personnages, intrigues, relations pendant sept saisons. Enfin une série qui se finit (plus ou moins) bien. MERCI.

Piper Champan tente de se réintégrer dans la vie « normale » après avoir purgé sa peine de 18 mois dans une prison fédérale.

La série diffusée sur Netflix depuis 2014 est basée sur le livre autobiographique de Piper Kerman Orange Is The New Black : My Year in a Women’s Prison. Avec sept prix et 26 nominations, la série pourrait bien être considérée comme l’une des productions Netflix les plus controversées, originales et franches de la décennie.